Le gras : ami ou ennemi ?

Il faut distinguer le « bon » gras du « mauvais » gras. Le bon gras est très bien géré par notre organisme. Il se digère bien, le corps y puise selon ses besoins et élimine le surplus. Il ne fait donc pas grossir contrairement à une croyance généralisée et faussement confirmée par les régimes hypocaloriques. Pourtant le corps ne peut s’en passer et le gras est utile pour des fonctions essentielles, comme générer les si importants neuro-transmetteurs dont notre cerveau ne peut se passer. Un moteur de voiture ne peut fonctionner sans huile, notre corps ne peut fonctionner sans graisse.

Qu’est-ce qu’une bonne graisse ?

Une bonne graisse n’est pas transformée et elle est crue. Elle n’est pas chauffée donc Vierge Première Pression à Froid (VPPF). Elle est Bio pour éviter tout produit chimique.

Concrètement :

-        Le beurre et la crème sont non pasteurisés. En d’autres termes, ils sont de lait cru. On les trouve chez les petits producteurs, au marché, dans les magasins bio.

-        Les huiles végétales sont non transformées, donc VPPF et non désodorisées. Les étiquettes contiennent ces informations. L’idéal est donc de faire ses assaisonnements et vinaigrettes « maison ».

-        Certains aliments sont naturellement gras (viandes, oeufs, fromages, poissons, avocats, amandes et autres noix). Ces aliments seront donc choisis avec attention pour en tirer le meilleur. Les produits laitiers seront au lait cru, les oléagineux seront non rôtis, les viandes seront bio. Les purées de noisettes, cajou, amandes vendues en magasin bio sont des bonnes graisses.

On évitera :

-        Les acides gras transformés :

  • Toutes les céréales industrielles

  • Les frites et les chips

  • Les pâtes à tartiner au chocolat industrielles

  • Les biscuits, viennoiseries, bonbons, pizzas industrielles, les plats préparés…

  • Les viandes transformées

En résumé :

-        Ne surtout pas supprimer les bonnes graisses de notre alimentation. Elles sont indispensables. Elles favorisent le bon fonctionnement des neurotransmetteurs qui favorisent notre santé mentale, elles assurent le bon fonctionnement de nos hormones, elles sont rassasiantes et ne font pas grossir lorsqu’elles sont consommés, comme toujours, dans des quantités raisonnables (3 à 6 cuillères à soupe par jour).

-        Éviter au maximum les graisses transformées, qui à l’inverse, encrassent notre organisme, ne sont pas digérées et métabolisées.

Le profilage alimentaire peut mettre en exergue les carences en acides gras ainsi que ses impacts éventuel

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